Soir d’été à l’aube d’un orage Les tristes cieux arborent leur noirceur Quai de Seine, suis à l’amarrage Le bateau mouche part avec lenteur Découvre de la ville les splendeurs Le long des rives où les amoureux Sous le morne ciel gris s’en vont heureux. En ce doux dimanche, ils partent flâner Sur les lourds pavés au passé glorieux Sous les ponts de Paris vont promener
Vient alors un amer déballage Un de ceux qui bouleverse les cœurs Aux yeux de tous git le décalage Tous les oubliés sont là, crève cœur La société les fuit avec rancœur Ils sont là les tristement miséreux Ils gisent délaissés et malheureux. Vils déchets d’une société à damner Sur les lourds pavés au passé glorieux Sous les ponts de Paris vont promener.
En cet unique soir de passage Paris offre ces merveilles et ses peurs Etrange mélange et vil présage D’une ville malade en son cœur Amoureux et clochards font ce jour cœur Ils se croisent d’un regard ulcéreux. Les uns amers, les autres bienheureux Au bord de Seine, tous enracinés Sur les lourds pavés au passé glorieux Sous les ponts de Paris vont promener.
En cette soirée aux bien tristes cieux La ville les regarde dans les yeux Foules bigarrées, ce soir, enchainées Sur les lourds pavés au passé glorieux Sous les ponts de Paris vont promener.
"Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."
N.Sarkozy
Copiez coller cette phrase sur vos blog pour en faire un buzz national afin de ne pas oublier ceux qui dorment dehors ! merci
hélas , les promessent électorales ne tiennent pas chaud, monsieur Sarkosy
Il est des univers dans les quels on se sent bien, je confirme encore une fois je suis une inconditionnelle du monde enchanteur d’Albert Dupontel; et quand, cerise sur le gâteau, Catherine Frot s’en mêle, quel merveilleux délire.
Ce film est un mélange bien difficile à qualifier où se mêle surréalisme, délire, poésie, une belle méchanceté, une vilaine gentillesse, des plans improbables, du doux dingue, du déjanté et un jeu d’acteurs éblouissant. les gros plans de visage sont incroyablement justes, bien sentis, un joyau d’une belle authenticité toute factice.
Si l’univers de cet artiste fou vous interpelle, foncez vous serez ravi, il est comme d’habitude «habité», l’histoire est rocambolesque, sa façon de la jouer, de la filmer dans le digne ligne de ce qu’il sait si bien faire, nous faire rêver, partir dans un monde décalé, hors temps, hors norme ...
Dans notre monde où l’imaginaire semble parfois manquer de brio, quel bouffée merveilleuse , on en prend plein les mirettes et les oreilles !
Je compare souvent, en gourmande que je suis, les films ou les livres à des friandises, celui là, c’est , vous vous souvenez peut être, ces bonbons anglais au citron qui se vendaient dans des boites rondes en fer, leur gout était très acidulé avec un fine pellicule de sucre glace qui redonnait ce qu’il faut de douceur à l’ensemble. ces bonbons se suçaient tout doucement, et il ne serait venu à l’idée de personne de les croquer, tant le délice consistait à les laisser fondre seconde après seconde pour en apprécier pleinement la saveur.
Allez image après image savourer ce délicieux film qui est inclassable, inimitable, drôle, délirant ....
amusez vous à écoutez la musique et imaginez dupontel en vilain très vilain courant dans la ville pour échapper à des tirs soutenus émis par un van noir ....
une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir