J. +7 samui le 16 mars 2011
Debout à 6 :30, journée plongée…
Encore une fois le groupe est très hétérogène, russes, allemands, Australien, français.
2 :30 de navigation sont nécessaires pour rejoindre un petit chapelet d’îles perdues dans le golfe de Thaïlande.
Je plonge avec To, le seul guide thaïlandais et deux Allemands.
La configuration de la plongée est à peu près la même qu’à saling rock, soit un très gros caillou dont on fait le tour.
Hélas, la visibilité s’annonce tout aussi mauvaise qu’il y a deux jours. On n’y voit à peine à 2 m et l’endroit s’avère assez peu poissonneux.
Je perds une poche de poids sur la fin de la plongée, elle est heureusement rattrapée par To. Les blocs sont en alu et je ne suis pas vraiment mince, le lestage dans ces conditions est obligatoire.
Prétendre que cette plongée fut la plus belle de ma vie, ce serait mentir !
Que dire : un pterois, un crabe, une jolie petite crevette nettoyeuse, l’endroit semble désert et apercevoir quelque chose relève réellement du défi. Les plongeurs sortent de l’eau , la mine déconfite, l’océan nous a joué un tour !
Günter nous explique que le temps est excessivement perturbé cette année. Il a plu beaucoup de novembre à janvier. Les conditions de plongée sont assez mauvaises actuellement et il est excessivement difficile de prévoir si les choses vont s’améliorer.
Lunch à bord…
La deuxième plongée se fait très proche du bord d’une petite île volcanique et déserte.
On retrouve un fond sableux d’une faible profondeur, habillée ici et là de patates de corail.
On pourra observer différentes sortes de limaces, très belles, de taille tout à fait respectable.
Là encore certaines patates sont recouvertes d’anémones dont le pied est vert.
La visibilité reste moindre malgré la faible profondeur et le fait d’être à un endroit protégé.
Rien d’excessivement notable à dire sur cette plongée…
Je fais une longue causette avec un charmant monsieur qui a un accent que n’importe quel texan ou américain d’un état du sud ne renierait pas et qui s’avère être australien.
Nous parlons de nos impressions sur Koh Samui, nous ressentons de la même manière cet afflux inconsidéré d’hôtels, de restaurants, d’échoppes, construits de manière anarchique, dévorant tout le littoral ou presque. Le tourisme est tout à fait capable de détruire dans certains cas l’authenticité d’un lieu.
Et alors que nous naviguons au milieu du golfe de Thaïlande, nous refaisons le monde, sur ce bateau cosmopolite…
Lecture du jour : « la rue des sardines » de John Steinbeck.