Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 02:28

J. +7 samui le 16 mars  2011

Debout à 6 :30, journée plongée…

Encore une fois le groupe est très hétérogène, russes, allemands, Australien, français.

2 :30 de navigation sont nécessaires pour rejoindre un petit chapelet d’îles perdues dans le golfe de Thaïlande.

Je plonge avec To, le seul guide thaïlandais et deux Allemands.

La configuration de la plongée est à peu près la même qu’à saling rock, soit un très gros caillou dont on fait le tour.

Hélas, la visibilité s’annonce tout aussi mauvaise qu’il y a deux jours. On n’y voit à peine à 2 m et l’endroit s’avère assez peu poissonneux.

Je perds une poche de poids sur la fin de la plongée, elle est heureusement rattrapée par To. Les blocs sont en alu et je ne suis pas vraiment mince, le lestage dans ces conditions est obligatoire.

Prétendre que cette plongée fut la plus belle de ma vie, ce serait mentir !

Que dire : un pterois, un crabe, une jolie petite crevette nettoyeuse, l’endroit semble désert et apercevoir quelque chose relève réellement du défi. Les plongeurs sortent de l’eau , la mine déconfite, l’océan nous a joué un tour !

Günter nous explique que le temps est excessivement perturbé cette année. Il a plu beaucoup de novembre à janvier. Les conditions de plongée sont assez mauvaises actuellement et il est excessivement difficile de prévoir si les choses vont s’améliorer.

 

Lunch à bord…

 

La deuxième plongée se fait très proche du bord d’une petite île volcanique et déserte.

On retrouve un fond sableux d’une faible profondeur, habillée ici et là de patates de corail.

On pourra observer différentes sortes de limaces, très belles, de taille tout à fait respectable.

Là encore certaines patates sont recouvertes d’anémones dont le pied est vert.

La visibilité reste moindre malgré la faible profondeur et le fait d’être à un endroit protégé.

Rien d’excessivement notable à dire sur cette plongée…

 

Je fais une longue causette avec un charmant monsieur qui a un accent que n’importe quel  texan ou américain d’un état du sud ne renierait pas et qui s’avère être australien.

Nous parlons de nos impressions sur Koh Samui, nous ressentons de la même manière cet afflux inconsidéré d’hôtels, de restaurants, d’échoppes, construits de manière anarchique, dévorant tout le littoral ou presque. Le tourisme est tout à fait capable de détruire dans certains cas l’authenticité d’un lieu.

Et alors que nous naviguons au milieu du golfe de Thaïlande, nous refaisons le monde, sur ce bateau cosmopolite…

 

 

Lecture du jour : « la rue des sardines » de John Steinbeck.

Partager cet article
Repost0

commentaires

A
<br /> <br /> Même si la visibilité n'était pas optimum, la traversée avait son charme. Je me serais, quant à moi, contentée de gagner l'île , de m'y installer avec un bouqin.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
É
<br /> <br /> Bonjour Isabelle. J'ai été à Phuket mais pas à Koh Samui. Merci pour ton récit. "Rue de la sardine" attend sur ma table de nuit que je le relise. Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
Q
<br /> <br /> Refaire le monde, c'est une bonne occupation... :)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonne première journée de printemps, Isabelle.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre

Un Peu De Moi

  • : dépressive utopiste: isabelle
  • : une dépressive redécouvrant le monde semaine après semaine ...Une humaniste qui revit. écrire pour vivre, vivre pour écrire .
  • Contact

Profil

  • isabelle Cassou
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir

 

 

 

 

bricabracBLEU13.png

 

Chatouillis méningés

 

 

 

 

 

  Je ne peux pas dire

qui je serai demain.

Chaque jour est neuf

et chaque jour je renais.
Paul Auster

Les Vintages

En Musique ...

je grandis