Si vous êtes un fan des films d’actions qui bougent sans cesse, n’allez pas voir ce film.
Si par contre, vous aimez les films intimistes aux images fortes, je vous le conseille.

Les images sont poignantes, belles et simples.
Charlotte Gainsbourg crève l’écran au propre comme  au figuré.
La petite fille est incroyable de naturel.
Du jour au lendemain,  une femme se retrouve veuve, seule, avec ces quatre enfants.
Chacun d’entre eux va vivre son deuil, chacun à sa manière.
Et un arbre, énorme, incroyable, magique (qui sait ?) va les accompagner.

L’ambiance est étonnante, très dépouillée, un peu comme le sont les paysages de cette Australie profonde où la nature fait valoir ses droits.

La perte d’un être cher, c’est un sujet si souvent développé, pourtant,

mille deuils, mille histoires qui seront différentes, changeantes.
Vivre celle là avec cette famille si lointaine est une belle expérience cinématographique.
Rien n’est plus beau que d’entrer sans réserve dans l’univers d’un autre, c’est sans doute cela qui nous fait dire que l’on a adoré un film, non ?

C’est l’été
Et l’été, il a du soleil
Il y a de la chaleur
Il y a des fleurs
Il y a les vacances

Et à la télé
Il y a des reprises
Des gendarmes
Une marquise

Et

Mon émission fétiche
Celle qui me fait sourire
Sourire aux anges

La boite à musique

Le jeudi soir sur France 2
À ne pas manquer

LA BOITE A MUSIQUE DE JF ZYGEL

C'est avec un grand plaisir que je vous fais découvrir ce morceau, très punchy

personnellement, je ne peux pas l'entendre sans que mes jambes se mettent à bouger en rythme ....

le morceau est trop récent pour le trouver sur deezer

vous l'entendrez régulièrement sur TSF 89.9

Radio TSF

si vous êtes amateurs de jazz

écoutez sans modération ...

Vous commencez à le savoir, je suis une inconditionnelle de jazz.
Alors hier soir, en amoureux (et croyez moi ça ne gâche rien), nous nous sommes faits une petite escapade à l’Olympia.
En voiture et souvent à la maison, j’écoute TSF, une radio jazz où l’on peut entendre les bons vieux standards mais aussi les figures montantes de cette musique vivante entre toutes.
Melody Gardot fait partie de ces chanteuses très jazzy qui commencent à se faire connaître en dehors du cercle parfois un peu fermé de l’univers jazz.
Je l’ai entendue maintes fois à la radio, puis à la télé dans un clip réalisé avec Eddy Mitchell.
Et hier tout au long de la soirée, j’ai eu le plaisir peut-être aussi la surprise, de l’entendre se réapproprier toutes ces chansons de manière radicalement différente, comme si rien de ce qu’elle chante n’était figé.
J’ai découvert des musiciens absolument géniaux, jouant un jazz de manière très contemporaine où l’instrument parfois hurle des sons un peu fous.
La voix de Melody Gardot est a contrario de toutes ces chanteuses dites à voix justement, tout est chanté en finesse, en douceur, en nuances, sans que jamais la voix ne passe en force.
Cette femme a le groove.
Cette femme a le swing.
Si vous avez l’occasion d’aller la voir, offrez-vous ce moment musical plein de délicatesse, personnellement, mon cœur et mes oreilles ont battu avec le plus grand plaisir tout le long du spectacle.
 
Petit bémol
Première partie peu enthousiasmante, suivi d’un entracte d’une demi-heure, alors que le spectacle venait de commencer, on ne comprend pas très bien…
 
Autre petit bémol
Qui, bien sûr, n’engage que moi, j’ai tendance à préférer le jazz alors qu’il reste intimiste, j’aurais encore plus exulté dans une petite salle.
Placés au fond de l’Olympia, Melody nous apparaissait toute petite…
Pourtant elle a tout d’une grande ! !

et, alors que j'écris l'article, je découvre que Melody a subi un très grave accident , il y a quelques années et elle

décrit l'handicap avec lequel elle vit comme

"escalader le Mont Everest tous les jours"

Sa réussite n'en est que plus belle.