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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 23:21

Retour au régime après avoir eu une semaine des plus cool : tom tom volé, commande des feux au volant cassée, un pneu explosé et pas un petit, le type à qui la voiture appartenait était plutôt du genre ostentatoire, le silence de certains et le mensonge d’un autre.

Ce matin, je monte sur ma balance pleine d’espoir me disant que la poisse n’est pas contagieuse : 96, autant vous dire que j’étais verte, une semaine à manger de la soupe sans une once de féculent ou de graisse et 500 gr en moins.

« O rage, ô désespoir, ô sale graisse ennemie ». Une seule solution, rendre au passé ce qui lui appartient et commencer une nouvelle semaine en po-si-ti-vant. Le pneu est changé, l’amoureux est sorry, la bascule rangée sous l’armoire.

Les Nymphéas éclairent encore mon âme.

Je passe quelques heures en fin de matinée à l’institut curie, comment puis je me plaindre ?

Je suis a priori en bonne santé (à part cette foutue déprime), j’ai un toit, et de la soupe chaude ! Je réalise à quel point ce que j’appelle pompeusement mes états d’âme sont ridicules face à ce que certains subissent dans ce monde : la maladie, la faim, la misère, l’emprisonnement, la torture, parfois la mort comme seule échappatoire.

Je me sens telle une petite fille gâtée qui en veut toujours plus ou une occidentale gavée qui larmoie sur son sort.

Si des êtres me manquent cruellement, j’ai la chance d’avoir autour de moi de véritables amis. Une sœur et sa famille qui veille sur moi, des personnes merveilleuses qui n’hésitent  pas à me recueillir, à me dire parfois sans ménagement des mots que je voudrais taire.

Mais, revenons à nos bourrelets, j’ai eu mes règles cette semaine, les filles le savent, pas de kilo en moins en cette période, donc pas de découragement.

Pour la première fois, voici un p’tit conseil pour l’hiver : Une grande marmite de soupe faite de légumes verts uniquement mais de toutes sortes et à profusion, oser les mélanges !  un coup de mixer, un thermos pour la journée, c’est chaud, bon, peu calorique et ça hydrate. De plus, on évite les excitants du genre café ou thé, c’est tout bénéf.

 

 

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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 21:19

J’ai enfin pu trouver le sommeil dans la nuit, vers 4 heures. Et ce matin, en me levant, mon seul but, ma seule recherche en cette journée à temps morne sera d’aller vers le calme, la sérénité.

C’est une amie qui a eu l’idée : les Nymphéas, l’Orangerie.

Une bonne heure, dans le vent, sous la pluie, une fouille et un parapluie au vestiaire plus tard : elles sont là.

Divines Nymphéas, exhibant leurs couleurs, offrant au regard tout leur mystère, toute leur magie. Je n’ai sur moi que mon téléphone pour les chiper un peu et vous les offrir.

Et soudain, une étrange impression voit le jour, en les regardant morcelées au travers de l’appareil apparaissent des tableaux dans le tableau. J’ai alors une sensation magique de découvrir une  œuvre mouvante, changeante, elle est sans limite. La toile est vivante. Elle accroche la lumière de mille manières. Elle se métamorphose en fonction de l’angle de vue. Elle représente l’infiniment petit et va vers l’infiniment grand.

 Le regard la caresse ou est ce elle qui caresse le regard ?

Exit, l’angoisse, les peurs, les pleurs, les lendemains hypothétiques, plus rien ne compte que ces taches de couleur à l’agencement parfait.

Les Nymphéas  ont envahi  mon ciel en quelques secondes, en ont  chassé tous les nuages. Je les ai retrouvées telles qu’à Giverny, flottant au milieu d’une nature florissante, luxuriante, se jouant des reflets, de la lumière, du soleil et de l’ombre, nageant dans un bassin d’intemporalité.

La paix de l’âme, voilà leur don, rendre sa paix à l’âme de celui qui les regarde au-delà du trait de pinceau.

Douces Nymphéas, sages Nymphéas, rien ne pourrait ôter à vos couleurs la merveilleuse sérénité qui vous habite.

J’aurais pu rester là,  assise, des heures, à rêver, à flâner, à voyager dans chaque forme mystérieuse qui donne à l’ensemble cet air de grand bouquet final où tout explose jusqu’à la fin des temps.

Nymphéas, je vous aime pour m’avoir rendue sans formalité ni formalisme le rayon de soleil qui manquait à mon cœur.

 

 

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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 02:22

 

 

 

 

 

 

 

 

ON ETEINT TOUT le 1er février
de 19h55 à 20h00
 
Diffusez aussi cet appel à vos amis !



*Eteignons** tout pour que cela fasse mieux "tilt" dans l'esprit des
décideurs…*
*Urgent* : Action contre le changement climatique

Le 1er février 2007: Participez à la plus grande mobilisation des
citoyens contre le Changement Climatique !

L'Alliance pour la Planète (groupement d'associations environnementales)
lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes de répit pour la
planète : *tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février
2007 entre 19h55 et 20h00.*
Il ne s'agit pas d'économiser 5 minutes d'électricité uniquement ce
jour-là, mais d'attirer l'attention des citoyens, des médias et des
décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action! 5
minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne
coûte rien, et ça montrera aux candidats aux élections législatives de
juin 2007 que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le
débat politique.

Pourquoi le 1er février 2007 ?
Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau
rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Cet événement
aura lieu chez nos voisins : il ne faut pas laisser passer cette
occasion de braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation
climatique mondiale.Si nous y participons tous, cette action aura un
réel poids médiatique et politique, quelques mois avant les élections !

Faites circuler au maximum cet appel autour de vous et dans tous vos
réseaux ! Faites-le aussi apparaître sur votre site Internet et dans vos
newsletters.
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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 01:10

 

 

Je la hais, elle est encombrante, insidieuse, vénéneuse. Elle monte sournoisement, elle semble soudain devenir invincible, incontournable, une fatalité inévitable. Elle fait naître le doute, l’insécurité, les craintes, les peurs.

 

Parfois, d’un revers de main, on la chasse, on reprend le contrôle avec la fierté de quelqu’un qui enfin ne se laisse plus envahir. C’est alors une victoire de plus, un pas vers le rétablissement, vers la sérénité, la quiétude.

Parfois, malheureusement, elle est la plus forte, s’en suivent  alors, des douleurs physiques autant que morales. Le moindre doute  s’amplifie, la moindre peur devient terreur, tout semble inexorable, hors de contrôle, juste parce que cette saloperie d’angoisse est tenace, forte, vicieuse.

Oui, je la hais, alors. Elle obscurcit mon ciel, elle  vole mes joies, elle accentue mes peines. L’horizon devient noir, la visibilité de plus en plus réduite. On se retrouve coincé dans un univers de pensées sombres, sans lumière, sans porte de sortie.

On panique, on étouffe.

Certains restent enfermés et trouvent en eux la force de vaincre seul ses démons.

 J’ai combattu seule toute ma vie, j’ai donné aux autres l’image d’un roc indestructible, à tel point que j’ai peut être fini par y croire. Quand la déprime est entrée dans ma vie, j’ai découvert les failles, les faiblesses, une grande vulnérabilité.  Il n’est nullement question de la revendiquer, mais je ne ferai jamais plus l’erreur de la cacher, je ne remettrai jamais plus un masque sur mes états d’âme.

Je suis ce que je suis, un mélange affreusement paradoxal de force et de faiblesse. Je ne me mettrai plus en danger en voulant toujours tout porter seule, parfois c’est bien trop lourd.

Certains ont l’angoisse de la page blanche, moi j’ai celle de la noire. Je ne réfute aucune interrogation, j’écoute parfois à tort tout ce que je ressens.

Seulement, voilà, quand l’angoisse prend le dessus, la maîtrise est difficile, le recul s’estompe. Grâce à Dieu, le temps fait son office, la raison reprend du service, les doutes deviennent plus flous, les peurs se calment, les pleurs cessent, le calme revient car après tout : « après la pluie, le beau temps ».

Les orages me surprennent encore et toujours, je n’en ai pas encore la maîtrise, pas toujours, mais je me bats bec et ongles pour reprendre toujours un peu plus de terrain. Le soleil revient timidement chaque fois un peu plus vite. Je dois réapprendre la confiance en les autres certes, mais aussi et surtout en moi.

J’ai attendu 43 ans pour connaître ce sentiment qu’est l’angoisse, cette sensation qu’il est si difficile d’appréhender si on ne l'a pas vécue personnellement.

Je la crains, elle me bouscule encore avec une intensité qui me laisse un sentiment de défaite, de rechute. Pourtant, elle est aussi une sonnette d’alarme, la résultante de quelque chose. De nombreux fantômes hantent ma vie, il ne tient qu’à moi d'aller les débusquer, d’apprendre à vivre avec. Seulement voilà, il n’y a pas de recette toute faite, de solution « packagée », il y a des prises de conscience qui se font chaque jour, des avancées, des hésitations.

Mais tout est possible tant qu’on se pose toujours des  questions, tant qu’on cherche les réponses.

Une de mes plus grandes angoisses n'est pas la solitude, mais le vide, l'absence.

 

 

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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 17:18

 

 

«Netrusques » pour donner un coté rupestre à cet article (traduire : sur le net).

 

 

Il y a environ quatre ans, j’ai découvert en laissant un ordinateur peupler mon salon : un nouveau monde, un monde étrange où la communication n’est faite que de mots. Où celui qui devient au fil des jours un compagnon de bavardage, parfois même un complice n’a pas de visage, où les regards ne se croisent que bien peu, parfois tout au plus l’échange d’une ou deux photos. 

J’ai dans mes contacts des « copains du net » depuis parfois des années. De temps en temps, on s’envoie un p’tit mot, le plus souvent on s’échange des pps sympas. Avec certains s’est instauré une véritable correspondance où l’on se livre à l’autre de mille manières, échanges souvent riches de mots, d’émotions, de ressenti, partage d’idées, de valeurs, partage de joies, de peine. Beaucoup reproche au net d’être un monde virtuel. Toutes ses personnes avec qui je garde contact sont bel et bien humaines et bien que nous ne nous soyons rencontrés qu’avec des mots, chacun de ceux que j’ai envoyé aux uns et aux autres étaient personnels, pas de formules formatées, pas de copié collé passif. Ne croyez vous pas que certains des rapports que nous entretenons avec les gens sont vide de sens ? Ne sont maintenus que par obligation sociale, morale ? Point d’obligation de telle sorte sur le net, une liberté de communication, point de convenance. Le net n’est pas peuplé que de pervers en recherche d’un sexe consommé à la va vite, oh je ne suis pas naïve, ces gens existent hommes et femmes d’ailleurs. Personnellement, tous mes contacts actuels sont des personnes qui à un moment de leur vie ont eu besoin de confier leurs  états d’âme à quelqu’un ayant un regard neutre sur leur mal être ou simplement des personnes qui aiment le contact.

D’autres sont des personnes qui occupent depuis bien longtemps mes contacts : tiens Sophie est là ce matin, un peu comme si je la croisais le matin en partant. Pourtant jamais, il ne nous viendrait à l’idée d’écrire à cette charmante voisine croisée le matin, de l’inviter à lire un blog somme toute un rien intime.

Tout cela pour dire que le net est comme tout autre communauté peuplé de gens merveilleux et de cons. Le tri qui nous effectuons dans « la vie » il existe aussi ici, une chose est sure, j’ai dans un coin de mon ordinateur de lettres exceptionnelles qui n’avaient d’autre but que de partager l’espace d’un instant un même Amour immodéré des mots.

Je les garde comme les grandes dames des salons littéraires les mettaient précieusement de coté, les miennes n’ont pas ce joli ruban rose qui entourait les leurs. Ces femmes correspondaient, elle aussi, avec des inconnus dont le bouche à oreille leur avait vanté les mérites.

Alors, avons-nous inventé un nouveau mode de communication ?

Non bien sur, les outils ont changés, certes, mais l’esprit reste.

Le net ne condamne pas l’écrit, au contraire.

 

 

 

 

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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 03:16

Je me rends compte que publier un article sur l’indifférence, ce serait ne regarder que le verre à moitié vide et oublier l’essentiel : ceux qui emplissent ma vie.

Ceux qui malgré mes chutes et rechutes ont su tendre l’oreille, m’accompagner, me surveiller parfois. Même si je leur en aie voulu de me surveiller plus que le lait sur le feu, je suis pleine de tendresse à leur égard de l’avoir fait, juste par Amour.

J’aurais aimé les rassurer plus que je ne l’ai fait, je n’ai pas réussi à effacer la violence que je leur aie imposé il y a deux ans et demi.

Ce geste, je le regrette, non seulement pour moi mais aussi et surtout pour la frayeur, l’agression qui j’ai fait subir aux autres.

J’ai souvent entendu dire que c’est dans l’adversité que l’on trouve ses amis, ses proches.

Les miens sont peu nombreux, une poignée de personnes qui ont à jamais une place dans mon cœur.

 Certains furent inattendus, ils compensent en qualité, la quantité de ceux que l’on attend et qui ne viennent jamais.

Oui, il y a un brin d’aigreur dans mes propos, je m’en excuse auprès de ceux qui ne la méritent nullement.

Alors, l’espace de ces mots, je la chasse et vous qui furent là les bons et les mauvais jours, vous qui êtes venus me consoler, vous qui avez su m’offrir vos bras, une épaule sur laquelle pleurer, vous qui m’avez offert une oreille attentive, vous qui avez su trouver les mots, je vous remercie, vous chéris d’avoir su même dans vos silences me rendre chaque jour un peu plus une sérénité si reposante.

J’ai l’autre jour écrit une longue tirade sur l’Amour le qualifiant de sublime, et pourtant il est quelque chose de bien plus précieux, de plus authentique, : c’est l’Amitié.

Vivre une vie sans Amour, c’est difficile mais une vie sans Amitié, c’est une journée sans soleil.

Alors, merci, merci, à tous ceux qui m’ont offert des cœurs GROS comme ça !!! Si je me bats chaque jour contre cette déprime, si je sors un peu plus la tête de l’eau, si je remporte des victoires contre la mélancolie, c’est beaucoup grâce à vous.

Certes, ce travail de reconstruction ne dépend que de moi, mais me savoir entourée est une aide, une  motivation ô combien  précieuse !

Je ne citerai, ici, aucun nom, ils se reconnaîtront, et je préfère presque jalousement garder les lettres de ces noms gravées en lettres d’or au tréfonds de mon cœur.

Ils existent encore des hommes sensibles qui ouvre leur cœur aux autres et cette fois, cela me rassure.

Il est tard, je confonds un peu nuit et jour, je vais rejoindre les bras de Morphée l’esprit plus apaisé.

Une pensée vers vous et mon esprit retrouve un peu de paix.

 

 

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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 00:35

J’aimerai attirer votre attention sur un nouveau lien.

C’est une pétition afin que l’Inde puisse continuer à fabriquer des médicaments à un prix  de vente abordable pour les pays pauvres.

Allez y jeter un œil, comme ça pour savoir …..

 Pour faire simple et afin de me dévoiler encore un peu je vous livre un album appelé mon écran de veille où sont rassemblés mes photos préférées du moment. (Ça vous plait ? C’est moi qui les aie faites !!!!)

 

Douce nuit à vous, fidèles lecteurs.

Bonne journée aux matinaux .

 

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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 00:14

 J’ai bien trop longtemps vécu en ayant des objectifs qui n’étaient pas nécessairement les miens mais plutôt ceux que les autres avaient pour  moi. Il n’est pas pour autant question de sacrifice, j’ai fait des choix. Je crois pouvoir affirmer maintenant qu’ils étaient des choix par défaut. Ils étaient ceux que mes proches, la société, l’économie, mes ambitions carriéristes en tant que femme m’ont fait croire comme étant les bons. J'ai longtemps sincèrement cru me réaliser au travers de ces choix et sans doute l'ai je fait en partie. Et pourtant  terrible miroir aux alouettes, ce qui m’était précieux, mes véritables ambitions personnelles, je les ai fait taire juste pour être conforme aux aspirations de l’autre : pour qu’une mère soit fière de sa fille, pour que ma famille me reconnaisse un statut, pour que la société m’étiquette et me range dans un des beaux tiroirs où chacun à sa place.

Il est cependant  une chose qui est restée récurrente et que je n’ai jamais mise de côté, c’est le souci de l’autre, savoir l’entendre voire l’écouter. On m’a souvent reproché malgré un caractère trempé d’avoir un peu trop le cœur sous la main, de me laisser aller à la compassion pour tout être que je croise ou même à une générosité qui apparaît à certains bien trop grande.

Je suis ainsi faite, chaque homme est pour moi un être respectable, s’il souffre et s’il est dans mes possibilités de pouvoir l’aider, il est de mon devoir de le faire.

Je l’ai fait aussi souvent que je l’ai pu, avec mes moyens, sans me poser de questions, juste parce que c’est une attitude normale, adulte, censée.

Un jour, j’ai eu très mal moi aussi, ce jour là, j’ai crié ma souffrance espérant qu’elle soit entendue, elle ne le fut pas, en tout cas pas par ceux que je croyais être les plus aptes à l’entendre.

Tout cela a presque trois ans, et beaucoup autour de moi ont jugé que la seule réponse qu’ils avaient à m’offrir était le silence. J’ai essayé à quelques reprises par des tentatives plus ou moins adroites de reprendre contact, mais elles furent infructueuses.

Sans doute  suis-je trop sensible, mais ce silence est pour moi le pire des sentiments qui peut être offert : l’indifférence.

Il est si facile de fermer les yeux, de mettre de coté ce qui gène, ce que l’on ne comprend pas. Courage, fuyons ! C’est presque un credo à notre époque.

J’apprends chaque jour à ne plus vivre en fonction de ce que les autres veulent de moi mais pour moi, comme moi  je l’entends, mais je mentirai en prétendant que quelques mains tendues, quelques oreilles compatissantes ne sont pas mes biens les plus rares. Et je souffre que certains se confinent dans un silence éloquent. Je souffre de ne plus exister à leurs yeux, je souffre que cette souffrance ait fait de moi un paria que l’on évite soigneusement.

Peut être est ce moi qui ne sait pas tourner les pages ? 

Je suis de celles qui parfois tournent  les pages à l’envers pour mieux les comprendre, je suis de celles qui n’encensent  pas le passé mais qui l’intègre comme partie prenante de ma vie.

Alors, oui, je l’avoue, si j’ai pu oublier des faits, des dates, je n’oublierai jamais les personnes que j’ai croisées.

Je suis de celles qui répondent  aux lettres, aux mails, aux sms juste parce que je ne sais pas faire autrement, ce que j’aimerai recevoir, je le dois aux autres. C’est dans l’ordre des choses.

Il est des vides qui sont difficiles à combler. Mais, il faut l’accepter, quel autre choix ?

Puis je ne jamais faire subir à l’autre cette affreuse indifférence .

Le silence n’est pas toujours d’or, c’est une idée fausse !  Croyez moi .

 

 

 

 

 

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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 00:57

 Au plaisir des mots .

 

 

 

C’aurait pu être le nom de ce blog. Oh je vous rassure, loin de moi la pensée d’affirmer que vous puissiez prendre plaisir à les lire, mais  j’éprouve par contre un indicible plaisir à les agencer, à vous les offrir, à vous les livrer.

Un matin d’octobre 2004, je me suis éveillée et ils étaient là, présents, étonnants, parfois encombrants, souvent bouillonnants. Moi qui ne les utilisais plus qu’à des fins pratiques, moi qui avais depuis bien longtemps oublié de les écrire, je me trouvais inondée de leur faconde, impressionnée par leur audace, débordée par leur pugnacité. Que diable sont venus faire tous ces mots ?

Pourquoi vinrent ils du jour au lendemain me signifier leur importance ?

Il semblerait qu’ils aient été enfouis bien loin et que la déprime, le chute des certitudes, du masque, des valeurs inculquées voire imposées les aient faits  renaître. Depuis, ils m’habitent sans cesse, ils composent une mélodie plus au moins écrite dont le rythme et l’intensité varient pour mille raisons à la vitesse de la pensée.

 Et, là, ce soir, derrière l’écran et le clavier qui leur donnent forme, j’ai plaisir à savoir qu’ils vont vous parvenir, qu’ils vont habiller vos yeux le temps qu’il vous faut pour les lire, qu’ils vont bercer votre oreille intérieure comme le ferait une petite mélodie sans prétention. Je vous les livre naissants, tout chaud, à peine sortis du cocon intimiste de mon cerveau.

Leur humeur est volage, mon cœur en est responsable, mon cerveau s’amuse, ma raison, elle,  s’envole au firmament.  

Ils dépassent ma pensée parfois, je m’en excuse. 

Dois je continuer pour autant à les laisser vivre par eux même, dans la plus grande spontanéité ? Ou dois je au contraire les policer ? Les rendre conformes, conformistes ?

Je n’ai pas de goût pour la censure, je les crois assez intelligibles pour être lus et mes pensées n’ont rien à cacher ou bien peu.

Dans ce monde multi médiatisé, où les mots se veulent utiles, brefs et concis, où il est de bon aloi de les choisir avec parcimonie, je joue les atypiques et me délecte à  me vautrer dans tous mes mots dans  la plus grande impudeur, sans réserve, ni retenue. Je m’y baigne nue et confesse adorer leurs caresses.

 La nuit s’est installée et si le ciel en ait dépourvu, dans mon âme brillent  des milliers d’étoiles que les mots ont allumées.

Une mention spéciale pour Dora, bienvenue, vous êtes la première lectrice anonyme qui se dévoile , je vous envoie donc ce petit salut ...

 

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 06:49

La baigneuse depuis deux jours manque singulièrement de légèreté (bon ça va, je sais, mais je vais les reperdre mes kilos).

Il en va ainsi des états d’âme, ils sont changeants.

Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, moi qu’il ne faut déranger sous aucun prétexte avant midi, je suis fraîche comme un gard… heu non comme une baigneuse, il est  sept heures et mes doigts me démangent, mon cerveau et mon corps sont encore emplis de l’homme que j’aime qui, courageux, est parti braver froid et vent.

Et si nous parlions d’Amour ? Histoire d’alléger autant mes repas que mes mots sur ce blog ?

Longtemps, j’ai vécu sans, pas de manque, juste une volonté farouche d’indépendance, m’abritant derrière le vieil adage que : mais oui bien sur : « on est mieux seule que mal accompagné ». Et voilà que sans crier gare pénètre (sans jeu de mots, je jure, suis une fille de bonne famille) dans ma vie  l’homme le plus imparfait qui soit et qui revendique avec force ses faiblesses et  ses doutes.  Voilà que tout bascule, l’enveloppe m’attire, les interrogations me retiennent.

Que voici  un étonnant spécimen qui dit à une pétrie de certitudes que la vie n’est qu’une suite d’incertitudes. Vous qui me connaissez, ou je fuyais telle la peste, ou il me fallait étudier ce phénomène de plus près.

Mettant la plus grande confiance en mon instinct, je suis restée et j’ai voulu connaître, apprendre ce que cet homme appelait un travail sur soi, un programme de vie.

Quand je l’ai connu, mon monde tremblait déjà sur ses fondations. Ma vie allait bientôt basculée et si force m’est d’écrire, même si cela se fit dans la douleur, qu’aujourd’hui je bénis celui qui se reconnaîtra. J’ai 46 ans et mon cœur (mon corps aussi, bien que je le paye après) a  20 ans.

Quoi de plus merveilleux que l’Amour ?

Certains vont me rappeler les pleurs et les grincements de dents quand cet Amour  semblait me fuir, certains me parleront de toutes ses frayeurs qui m’ont habitées et m’habitent encore parfois. Certains me remémoreront les déchirements, les hurlements de douleur. J’ai emmerdé bien des proches à geindre stupidement sur mon sort, juste parce que je croyais contre vents et marées avec une farouche détermination que, quelque soit le prix à payer, l’Amour confine au sublime.

Plus de 3 ans après, ce que je pense être un des plus grands chamboulements dans ma vie me conduit avec encore, certes, de longues hésitations, vers le Bonheur .

Mais, ça va pas la tête ? qu’est ce que je raconte ? n’importe quoi !

Justement, toute l’histoire est là : le bonheur n’est pas pour demain, il n’est pas hypothétique, il n’est ni un leurre, ni un graal. Il est là dans chaque regard, dans nos mots, dans nos odeurs, dans nos envies, dans nos baisers, dans nos effleurements, dans nos caresses, dans nos ébats, dans nos fantasmes, dans nos limites, dans notre tendresse, dans les bras de l’autre, dans le ressenti de nos cœurs, de nos corps et de nos âmes.

Chaque seconde de ce bonheur présent est un moment d’éternité. Plus je crois l’aimer et plus je l’aime. Fut un temps, il était de bon ton de porter une médaille disant : « plus qu’hier et moins que demain », il y a peu, je trouvais cela, niaiseux comme disent nos cousins outre atlantique et pourtant voilà que mon cœur bat chaque jour un peu plus fort.

Que m’importe un demain qui qu’on le veuille ou non reste improbable et pas aussi constructible qu'on voudrait le croire, la vie ne se joue pas demain, elle se vit dans le présent, dans l’instantanéité de la seconde qui passe et qui le temps de l’écrire est déjà dans le passé.

J’ai cette chance et ce luxe suprême d’aujourd’hui savourer chaque instant qu’il soit d’une banalité délicieuse ou d’une intensité inégalée.

Alors je vis. Je suis,  moi aussi, imparfaite, trop à fleur de peau, trop impulsive, trop ? Bin en fait trop tout court. Mais, j’ai appris à regarder en moi, j’apprends chaque jour à y chercher, à y trouver des choses incroyables et inespérées.

Ce n’est nullement de l’individualisme mais le respect de ma propre individualité, respect qui m’est du, certes, mais surtout que je me dois à moi-même.

Bon pour la légèreté, on repassera !!!! Ça vous donnera une bonne raison, lol.

Je remercie mes  fidèles lecteurs : 50 hier, vos visites m’honorent. Puissiez vous trouver ici, quelques mots qui vous interpellent , ils n’ont d’autre prétention que de vous parler un peu ...

 

 

Douce journée à vous  ...

 

 

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Un Peu De Moi

  • : dépressive utopiste: isabelle
  • : une dépressive redécouvrant le monde semaine après semaine ...Une humaniste qui revit. écrire pour vivre, vivre pour écrire .
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Profil

  • isabelle Cassou
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir

 

 

 

 

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Chatouillis méningés

 

 

 

 

 

  Je ne peux pas dire

qui je serai demain.

Chaque jour est neuf

et chaque jour je renais.
Paul Auster

Les Vintages

En Musique ...

je grandis